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Amour Prophétique - PARTIE 1  
 
 
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PARTIE 1 - AMOUR PROPHETIQUE - EPISODE 13

 
 
 
 
Amicalement et Fraternellement, Emilien Casali (Auteur) 
casali.emilien@wanadoo.fr 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tous les remerciements aux élèves de Madame Maria Miflor : 
Alexandra Mihai, Ana Maria Cercelaru,Felicia vantu,Maria Manea, Robert Opran, Bianca Ionica, Floriana Smarandin, Sebastien Pana, Cosmin Popescu, Emilia Prada, Ana Maria Burada,Alexandra Taru, Theodora Popescu, Mihaela Ungureanu, Cosmina Dolofan, Ionut Lascau, Alexandra Stoienescu 
 
 
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de la classe de Madame Giovana Dinca 
Mihaela Botezatu, Mihaela Plesea, Cristina Mitache, Patricia Chioaru, Alina Tarpan, Alexandra Corsate, Florentina Gheorghe  
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de la classe de Madame Corina Fenichiu 
Alina David 
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Madame Iulia Hotnog : 
Maria Elena Urma, Lavinia Ioana Constantin, Maria Alexandra Ionascu, Maria Ghimpu, Cristina Adriana Leonte, Andreea valeria Hotnog, Viorel Tudor Apostu, Arina Bianca Manza, Elena dana Tirian, Stefan Bogdan Popoiu 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
PROLOGUE 
 
Nous sommes le dimanche 8 mai… 
 
L’action se déroule dans la clairière enchantée au centre de laquelle est placée une table avec des bancs… 
 
 
C’est le milieu du printemps, les arbres sont fleuris et le soleil est au beau fixe… 
 
Un écureuil saute sur la table et s’amuse avec une canne qu’il fait rouler…  
 
Des papillons multicolores tournent autour de l’écureuil…  
 
Soudain, l’écureuil est surpris par l’arrivée d’un groupe de grand-mères avec à sa tête grand-mère Ioana et grand-mère Maria bras dessus, bras dessous…  
 
L’écureuil abandonne la canne sur la table et va se nicher sur la branche d’un arbre… 
 
 
 
 
 
 
 
GRAND-MERE IOANA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Maria 
Je ne te crois pas, grand-mère Maria, quand tu dis que tu as été une enfant très sage.  
 
GRAND-MERE MARIA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Ioana 
Ça suffit ! Tu ne vas pas remettre ça sur le tapis, grand-mère Ioana.  
 
GRAND-MERE IOANA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Maria 
Avoue que tu n’as pas été une enfant sage. 
 
GRAND-MERE MARIA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Ioana 
Je t’assure que je ne faisais jamais de farces. Tout le monde n’est pas comme toi !  
 
Elle s’approche de la table sur laquelle repose la canne 
 
GRAND-MERE IOANA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Maria 
Ne dis pas n’importe quoi ! Tous les enfants font des bêtises à leur age.  
 
GRAND-MERE MARIA, aperçoit la canne sur la table 
Là, regarde ! Je crois bien que c’est ma canne !?  
 
GRAND-MERE IOANA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Maria 
Tu fais toujours celle qui ne comprend pas.  
 
GRAND-MERE MARIA, lâche le bras de grand-mère Ioana  
Youpi ! J’ai retrouvé ma canne ! Je savais bien que je l’avais oubliée quelque part l’automne dernier. (Elle se saisit de sa canne qu’elle blottit dans ses bras) C’est le miracle du printemps !  
 
 
 
 
 
 
GRAND-MERE IOANA 
Tu ne vas tout de même pas me faire croire que tu n’as jamais fait de bêtises quand tu étais petite, ma belle ?  
 
GRAND-MERE MARIA, fait quelques pas dans la clairière à l’aide de sa canne 
Je suis contente de retrouver ma canne ! Youpi !  
 
GRAND-MERE IOANA 
Je ne te croirais jamais.  
 
GRAND-MERE MARIA, s’arrête brusquement, sa canne à la main 
Tu m’embêtes à la fin ! Très bien ! Puisque c’est comme ça, je vais te livrer un petit secret, grand-mère Ioana ! Tu me jures de n’en parler à personne ?  
 
GRAND-MERE IOANA, lève la main droite 
Tu as ma parole ! 
 
GRAND-MERE MARIA, s’assoit à table 
Asseyons-nous un instant ! Mes jambes commencent à s’alourdir.  
 
GRAND-MERE IOANA 
Je savais bien que je finirais par avoir le fin mot de l’histoire. Tu es une petite cachottière. Tu en auras mis du temps pour avouer. Tu es très tenace, Grand-mère Maria. Je n’ai pas réussi à te tirer les verres du nez de tout l’hiver. 
 
 
 
 
 
GRAND-MERE MARIA 
En principe, je ne devrais pas te raconter mon secret… mais comme tu insistes lourdement avec ça… je ne peux pas dire qu’il s’agit réellement d’une farce… disons que je considère plutôt mon acte comme un emprunt… (Elle pose sa canne sur la table)  
 
 
 
 
 
Les papillons multicolores tournent autour des grand-mères… 
 
GRAND-MERE IOANA 
Ça commence par un emprunt et puis ça finit par autre chose…  
 
GRAND-MERE MARIA, sa canne à la main  
Il ne s’agit pas d’un vol si tu veux tout savoir, j’ai juste arraché une rose dans un jardin.  
 
GRAND-MERE IOANA, éclate de rire 
Elle en a de la chance, cette rose !  
 
GRAND-MERE MARIA, chasse les papillons à l’aide de sa canne 
Tu ne peux pas comprendre.  
 
GRAND-MERE IOANA 
Tu as fait une énorme bêtise, voilà tout !  
 
GRAND-MERE MARIA, chasse les papillons à l’aide de sa canne 
Je n’ai pas volé cette rose, je l’ai tout simplement cueillie pour la sauver. (Elle repousse les papillons avec sa canne) Ces papillons commencent à m’énerver !  
 
 
 
 
 
 
GRAND-MERE IOANA 
Tu culpabilises.  
 
GRAND-MERE MARIA, repousse les papillons à l’aide de sa canne 
Qui ? Que ? Quoi ? Comment ça, je culpabilises? 
 
GRAND-MERE IOANA 
Tu n’as tout simplement pas la conscience tranquille depuis ce jour-là. 
 
GRAND-MERE MARIA, repousse les papillons à l’aide de sa canne 
« Ce jour-là, comme tu dis si bien, je me rendais à l’école et sur mon chemin, j’ai aperçu une rose qui dépassait du jardin… tu vois ce que je veux dire, n’est-ce pas ?... alors, dans ces cas-là… tu comprends…  
 
GRAND-MERE IOANA 
C’était plus fort que toi, il fallait que tu l’arraches.  
 
GRAND-MERE MARIA, repousse les papillons à l’aide de sa canne 
Je l’ai cueillie ! Nuance !  
 
GRAND-MERE IOANA 
A moi aussi, il m’est arrivé des faits similaires avec les cerises de mon voisin…  
 
GRAND-MERE MARIA 
Je te signale que ce n’était pas une rose comme toutes les autres. (Elle repousse les papillons à l’aide sa canne) Ça commence à bien faire, les papillons ! Allez-vous en !  
 
GRAND-MERE IOANA 
Tu admets que tu as fait une bêtise ! Il n’y a pas de quoi en faire un drame, cela peut arriver à tous les enfants. A ton avis, que crois-tu que j’ai fait le jour où les cerises sont apparues sur l’arbre de mon voisin ?  
 
GRAND-MERE MARIA, frappe dans les papillons à l’aide de sa canne 
Ça suffit, les papillons ! Hors de ma vue !  
 
C’est alors que les papillons lancent des pétales de roses au dessus des grand-mères, des pétales qui retombent délicatement…  
 
GRAND-MERE IOANA 
Regarde, ma petite mère… même les papillons n’ont pas l’air convaincu de la vérité. 
 
Les papillons continuent de lancer des pétales de roses au dessus des grand-mères…  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
GRAND-MERE MARIA 
« La vérité, c’est que la rose m’a interpellé juste au moment où je suis passée à coté d’elle. Elle souhaitait quitter le jardin le plus rapidement possible. Celle-ci craignait le ciseau du jardinier qui s’était juré de lui découper sa tige afin de la vendre ensuite au plus offrant. Mademoiselle Rose ne souhaitait pas finir dans la vitrine d’un magasin, ou devrais-je plutôt dire, enfermée dans une grande malle. Consciente qu’elle était d’une grande valeur et qu’elle ne ressemblait à aucune autre rose de son espèce, elle se doutait que tôt ou tard, elle ferait l’objet de convoitise dans l’entourage de son acquéreur lequel serait forcé de la cacher. Elle n’aimait pas l’enfermement, elle avait besoin de respirer l’air pure. La tristesse de cette rose m’embarrassait. Alors, je l’ai recueillie chez moi pendant plusieurs jours. La rose me tint compagnie des nuits entières. Elle racontait des histoires comme personne. Sa vie avait été très longue. Un matin, je l’ai amenée à l’école pour la montrer à mes copines. Toutes mes copines furent éblouies par mademoiselle rose qui leur racontait des anecdotes truculentes sur sa vie comme elle seule savait en raconter. Puis, à la récréation, j’ai eu le malheur de laisser ma veste dans le couloir. Un méchant garçon, qui eut vent de la présence de la rose à l’école, profita de mon absence pour me la voler. Je n’ai jamais su qui en était l’auteur. Une chose est sûre, ce fut le plus triste jour de ma vie. »  
 
 
 
 
 
GRAND-MERE IOANA 
J’ignorais qu’une rose, ça causait ?! 
 
UN PAPILLON (bleu), se pose sur la table 
Surprise, SURPRIZE ! Bonjour, Mesdames ! Désolé de devoir interrompre votre conversation, mais j’ai quelque chose d’important à vous dire.  
 
GRAND-MERE MARIA 
Tu vois, grand-mère Ioana, même les papillons parlent. Bonjour, mon ami, comment vas-tu ? (Elle prend le papillon bleu dans sa main) 
 
LE PAPILLON (bleu), sur la main de grand-mère Maria  
Mes hommages, ma petite dame !  
 
GRAND-MERE MARIA, le papillon bleu dans sa main qu’elle contemple 
Tu as quelque chose d’important à me dire, bel ange ? 
 
LE PAPILLON (bleu), sur la main de grand-mère Maria  
Mais tout d’abord, permets-moi de t’offrir un souvenir d’enfance. (Il fait apparaître une rose qu’il lui remet) Je crois bien que cette rose a quelque chose à te dire, grand-mère Maria.  
 
Le papillon s’envole ensuite… 
 
 
 
 
 
GRAND-MERE MARIA, prend la rose délicatement entre deux doigts 
C’est elle ! Je la reconnais entre mille !  
 
LE PAPILLON (bleu), sur la main de grand-mère Maria  
L’un de tes camarades de classe te l’avait chipé dans la poche de ta veste lorsque tu étais petite. Grâce à Dieu, je l’ai retrouvée saine et sauve dans un jardin l’autre jour. Mademoiselle rose était entourée d’un grillage et hurlait à la mort. Je lui ai redonnée aussitôt sa liberté. Celle-ci m’a raconté des heures durant ce qui lui était arrivée dans le passé et comment elle avait fini dans le jardin du méchant garçon qui la retenait prisonnière depuis toujours. La parole est à vous, Mademoiselle Rose ! 
 
 
 
LA ROSE, qui repose dans la main de grand-mère Maria 
« Quand les Pâques sont de retour  
La joie règne chez nous toujours!  
Des brioches et des gâteaux,  
Des gimblettes et des bougies,  
Des agneaux dans les prairies…  
Allons danser chers amis !  
 
A l’église nous nous rencontrons  
Et le Bon Dieu nous remercions  
Pour Sa Résurrection que nous célébrons  
Et le renouveau de l’âme que nous vivons ! »  
Poème « surprise, SURPRIZE !!! » N°209 (La joie des Pâques) de Mademoiselle Ionica Bianca « Poids-Plume, V-e A Collège Stefan Velovan, Craiova – Professeur coordinatrice : Maria Miflor (3.05.2011)  
 
Le papillon bleu s’envole… 
 
 
 
 
 
GRAND-MERE IOANA 
Parfois, je me demande si tu vis dans le même monde que moi, grand-mère Maria, tous ses contes de fées que tu me racontes à longueur de journée ont l’air tellement surnaturel !?  
 
GRAND-MERE MARIA 
J’en suis persuadée ! La preuve : dans ton monde, il arrive parfois que les branches des cerisiers dépassent du jardin. Tu ne m’as toujours pas dit si les cerises étaient bonnes, cette année-là ?  
 
GRAND-MERE IOANA 
Et comment qu’elles étaient délicieuses !  
 
UN PAPILLON (multicolore), se déplace sur la table 
Bon, si nous passions aux choses sérieuses, mes petites dames ! L’heure tourne et je risque d’être en retard. (Le papillon sort de dessous son aile une invitation) Cela vous dirait-il d’assister au sacre du printemps des Compagnons Balladins ? (Il leur remet l’invitation) Voici votre invitation ! Une petite balade vous fera le plus grand bien ! 
 
 
 
 
 
 
GRAND-MERE MARIA, la rose à la main 
Qu’en dis-tu, ma sœur ?  
 
UN PAPILLON (multicolore), se déplace sur la table 
Ok pour l’aventure, grand-mère Ioana ?  
 
GRAND-MERE IOANA 
Que la joie du printemps soit avec nous !  
 
UN PAPILLON (multicolore), s’envole 
En avant la musique, mes petites mères !  
 
Ils quittent les lieux en empruntant une grande allée bordée d’arbres majestueux d’où surgissent quelques rayons de soleil…  
 
Un nuage de fumée rose envahit les lieux… 
 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe… 
 
30 ans plus tard… 
 
L’action se déroule au début du mois de mai 2041 toujours dans la clairière enchantée éclairée en son centre par une étoile…  
 
La nuit est tombée… 
 
L’écureuil est niché sur la branche d’un arbre au pied duquel se trouve un champignon géant… 
 
 
 
Le Papillon (bleu) surgit, suivi de Larisa qui tient une lanterne à la main, celle-ci est âgée d’une quarantaine d’année environ… 
 
LARISA, suit le papillon bleu avec sa lanterne à la main avec laquelle elle éclaire les alentours 
Ne cours pas si vite, petit papillon !  
 
Le Papillon (bleu) se pose sur un champignon placé à coté de la table 
 
LARISA, sa lanterne à la main 
Tu as trouvé quelque chose ?... (Elle éclaire le champignon avec sa lanterne) Un champignon… et quoi d’autre ? (Un temps) Dis donc, petit papillon, tu ne m’aurais tout de même pas fait déplacer jusqu’ici pour un champignon ?  
 
L’écureuil observe la scène sur la branche de l’arbre… 
 
Le papillon agite ses ailes sur le champignon… 
 
 
LARISA, dépose la lanterne à coté de l’arbre 
Voilà que tu t’agites à présent ! (Elle dépose sa lanterne) Qui sait ? Qui sait ?... et s’il y avait un indice ? (Puis elle sort une grosse loupe de sa poche avec laquelle elle ausculte le champignon) Voyons cela de plus près. 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), apparaît avec un livre à la main au beau milieu de la clairière éclairé par un fuseau lumineux dégagé par l’étoile  
A votre place, Madame Larisa, je ne toucherai pas ce champignon, il n’est peut-être pas comestible !?  
 
Le papillon s’envole…  
 
LARISA, sursaute, sa loupe à la main  
Doux Jésus ! D’où peut-il bien sortir, celui-la ? 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), son livre à la main, toujours éclairé par le fuseau lumineux dégagé par l’étoile  
Madame Larisa n’a toujours pas lâché sa loupe depuis l’autre jour.  
 
LARISA, sursaute, sa loupe à la main  
Elle m’est d’une grande utilité dans mon enquête… surtout par les temps qui court. Figurez-vous que je suis sur une nouvelle piste. 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), son livre à la main, toujours éclairé par le fuseau lumineux dégagé par l’étoile  
Ce champignon est d’une taille impressionnante.  
 
LARISA 
Je vous rassure, vieil homme, je n’avais nullement l’intention de le manger. Mon ami le papillon a insisté pour que je l’ausculte avec ma loupe. 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), son livre à la main, toujours éclairé par le fuseau lumineux dégagé par l’étoile  
Notre dernière rencontre remonte à la fin de l’automne dernier dans les rues du Mont-Saint-Michel si mémoire est bonne. A l’époque, vous étiez en quête d’un miraculeux trésor, je crois bien !?  
 
LARISA, sa loupe à la main  
Je ne pensais pas vous retrouver ici, vieil homme.  
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), son livre à la main, toujours éclairé par le fuseau lumineux dégagé par l’étoile  
Je me rends parfois dans la clairière enchantée pour y méditer. Un endroit charmant, n’est-ce pas.  
 
Le papillon bleu se pose sur l’épaule du vieil homme 
 
LARISA, sa loupe à la main  
Mon ami le papillon m’a conduit jusqu’ici et semble avoir un goût très prononcé pour les champignons géants.  
 
L’étoile cesse de dégager un faisceau lumineux…  
 
Le vieil homme se retrouve dans la pénombre… 
 
FIN DE LA SCENE 1 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 2 
 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), son livre à la main, s’approche du champignon et se saisit de la lanterne 
Quelle joie de retrouver ma lanterne ! Je l’avais oubliée à l’auberge de la Mère Poulard. 
 
LARISA, sa loupe à la main  
Et c’est tout l’effet que ça vous fait ?  
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), le livre à la main, s’approche du champignon qu’il éclaire avec la lanterne  
Oh, mais que vois-je ? Ce champignon semble posséder des vertus miraculeuses. 
 
LARISA, sa loupe à la main, s’approche du vieil homme 
Vous avez trouvé un indice ? 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), le livre dans une main et la lanterne avec laquelle il éclaire le champignon 
Vous n’étiez pas très loin du but, chère amie. Voyez plutôt !  
 
Larisa observe le champignon avec sa loupe 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), le livre dans une main, balaie la lanterne au dessus du champignon à l’aide de la lanterne  
Le champignon réagit sous l’effet de la chaleur de ma lanterne magique !  
 
C’est alors que le Champignon s’ouvre en deux laissant apparaître un petit coffre en son centre  
 
LARISA, la loupe à la main 
Seigneur ! Mais de quoi s’agit-il ?  
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), le livre dans une main, éclaire le champignon avec la lanterne  
Je vous laisse deviner.  
 
LARISA, range sa loupe  
Croyez-vous qu’il s’agisse du fameux trésor ?  
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), le livre dans une main, la lanterne dans l’autre main 
En partie seulement ! (Il lui tend le livre) Si vous voulez bien prendre ce livre avec vous, le temps que j’examine le champignon de plus près... (Il balaie la lanterne au dessus du champignon) Mon petit doigt me dit que nous n’allons pas tarder à faire une miraculeuse découverte. 
 
Soudain, le coffre s’ouvre…  
 
 
 
UN PAPILLON (rouge) sort du coffre avec un bouquet de fleur à la main et récite un poème tout en tournant autour de Larisa 
« Des scilles à deux feuilles et des violettes 
Aujourd’hui ma mère son anniversaire fête. 
Des violettes et des perce-neige jolies 
Que pourrais-je donc lui offrir ? 
 
Il me vient alors à l’esprit une idée : 
Travailler pour elle un brillant collier ! 
Et, pour lui faire ce cadeau fameux,  
Je vais prendre les étoiles des cieux. 
Mais un tel cadeau lui donner  
N’est pas du tout chose aisée 
Je pense alors que je lui donnerai, 
De ma part, un petit baiser. » 
Poème N°120 (La joie des fleurs / Bucuria florilor) de Mademoiselle Bianca Ionica, V-e A Collège Ştefan Velovan - professeur coordinatrice : Maria Miflor (10 mars 2011) 
 
 
 
 
 
Entre temps, le vieil homme a quitté les lieux avec sa lanterne… 
 
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 3 
 
 
LARISA, le livre à la main 
Je n’en crois pas mes oreilles !  
 
Le papillon rouge fait plusieurs tours sur lui même et prend l’apparence d’une jeune fille nommée Bianca « Poids-Plume » âgée d’environ 12 ans et dont le sourire rayonne. 
 
BIANCA « POIDS-PLUME » 
Et tu n’as encore rien vu, chère amie. Surprise, Surprize !  
 
LARISA, le livre à la main 
Mais qu’est-ce que tout ça veut dire ? Qui es-tu, petite fille ? 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », fait apparaître un chapeau noir à plume dans ses mains 
Contente de te retrouver au bout de 31 ans, Larisa ! Tu ne te souviens pas de moi ?  
 
LARISA, le livre à la main 
Tu ressembles étrangement à une petite fille que j’ai bien connue au collège entre 2010 et 2011 !? Dites-moi que je rêve ! 
 
BIANCA « POIDS-PLUME »  
Nous ne sommes jamais au bout de nos surprises ! (Elle salue Larisa avec son chapeau noir à plume à la manière d’un mousquetaire) Bianca Poids-Plume, poétesse de mon état !  
 
Bianca « Poids-Plume » dépose son chapeau noir à plume sur la tête… 
 
LARISA, le livre à la main 
C’est incroyable ! Tu n’as pas changé depuis tout ce temps : tu as gardé ta petite taille d’autrefois, tes petits yeux bleus d’une douceur éternelle et ton sourire angélique qui rendait joyeux notre vie de tous les jours ! Comment as-tu fait pour conserver ta jeunesse ?  
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête 
Cette année-là, je fus admis dans le Club des Compagnons Balladins et mon nom fut gravé à vie dans certains épisodes des aventures de Roberto, tout comme ce fut le cas pour d’autres élèves. Dès lors je n’ai cessé d’exister dans la bibliothèque de notre école qui a conservé chaque exemplaire afin que les générations futures puissent découvrir ma joie rayonnante et celle de mes joyeux amis de la classe avec lesquels j’ai remporté le Grand Prix Excellence pour l’ensemble des oeuvres que nous avons réalisées ensemble « pour notre plus grand bonheur ». Je me souviens, d’ailleurs, que tu avais reçue la bague en cristal des mains de notre professeur en guise de récompenses pour les bons et loyaux services que tu avais rendus à notre classe. Aussi, comme chacun de nous le savait bien, et d’après une légende d’autrefois, celle-ci devait circuler entre les mains de tous bienfaiteurs de l‘humanité. 
 
LARISA, le livre à la main 
Figure-toi que la bague a réapparu l’an passé dans ma salle de bain. Je ne l’ai pas conservé très longtemps sur mon doigt, hélas. 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête  
A l’époque, d’autres élèves de Roumanywood avaient également participé à l’aventure poétique qui s’acheva comme un feu d’artifice au printemps… (Elle s’approche du champignon et se saisit du coffre)  
 
FIN DE LA SCENE 3 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 4 
 
LARISA, le livre à la main, remarque l’absence du vieil homme 
Tiens ?! Mais où est passé le vieil homme ?  
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre dans ses mains 
Il s’est rendu dans un endroit tenu secret afin d’y vivre un évènement très important qu’il a coutume de célébrer chaque année à la même période. 
 
LARISA, le livre à la main 
Il a oublié son livre ! Je fais comment pour le lui rendre ?  
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre dans ses mains 
Conserve-le précieusement avec toi.  
 
LARISA, le livre à la main 
Mais de quel évènement parles-tu au juste ? Comment se fait-il que je ne sois pas au courant ? 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
L’avenir nous le dira ! (Un temps) Et donc… ce coffre renferme seulement une partie du fameux trésor que tu as recherché pendant des mois,… l’autre partie étant cachée dans un autre endroit qu’il t’appartiendra de découvrir plus tard. (Elle ouvre le coffre)  
 
UN PAPILLON (Vert jaune rouge), sort du coffre en récitant un poème 
« Avec l’amour vient le bonheur 
Après avoir aimé et être aimé 
Tu seras joyeux 
Et tu seras chanceux. 
Pour être heureux 
Il faut avoir de la chance et du bonheur. 
Le bonheur vient avec l’amour 
Et la joie est belle. » 
Poèmes N°122 (Amour et bonheur) de Monsieur Aurelian Chiorean, XI-ieme C– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (26 mars 2011) 
Le papillon s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
 
 
 
 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
De nombreux élèves remportèrent le concours du printemps qui précédait le Grand Prix Excellence du mois de mai… 
 
UN PAPILLON (Bleu jaune rouge), sort du coffre en récitant un poème 
« La joie est une couronne, 
Une mission, 
Elle est une lumière, une gaieté, 
Le chant de nos âmes. 
La joie est une couronne de l’amour 
Un miracle, 
Elle est une lumière, une gaieté 
Une chanson dans vos cœurs. » 
Poème 124 (La joie est une couronne) de Monsieur Ioan Mocian, XI-ieme C– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (26 mars 2011) 
 
 
 
 
 
 
 
Le papillon s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
BIANCA « POIDS-PLUME » , tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Chacun d’entre eux s’en donnèrent à coeur joie pour rivaliser poétiquement !  
 
UN PAPILLON (Jaune bleu rouge), sort du coffre en récitant un poème 
« Le grand-père et la grand-mère 
Maman, papa et ma sœur, 
Mes oncles, mes tantes et mes cousins, 
Ce sont toute ma joie. 
Les grands-pères me caressent, 
Les parents me conseillent, 
A sa façon, chacun m’aide 
A réussir dans la vie. 
Quand je les vois 
Ils me donnent l’espérance 
Et l’envie d’aller plus loin. 
Auprès d’eux 
Je peux être heureux. » 
Poème N125 (La famille) de mademoiselle Denisa Hoble, XI-ieme C– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (26 mars 2011) 
Le papillon s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
 
 
 
 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Il en fut de même pour Mademoiselle Daniela « Wonder Plume »qui remporta le Grand Prix Excellence. 
 
 
UN PAPILLON (Arc-en-ciel), sort du coffre en récitant un poème 
« La joie de vivre, 
La joie d’aimer, 
La joie d’offrir. 
 
La joie commence avec toi 
Si tu offres, 
Cela signifie que tu es vivant, 
Cela signifie que tu aimes. » 
Poème N°142 (Ma joie) de Mademoiselle Denisa Pascalau, XI-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (26 mars 2011) 
 
 
 
 
 
 
Le papillon arc-en-ciel s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Ce fut une aventure miraculeuse qui remportant un grand succès ! 
 
UN PAPILLON (Multicolore), sort du coffre en récitant un poème 
Je suis heureuse 
Quand j’écoute de la musique, 
Quand je regarde la nature, 
Quand je regarde les oiseaux. 
 
La joie pour moi signifie : 
Le passage du temps 
Avec mes amis, 
Le vol avec ma pensée. » 
Poème N°143 (La joie) de Mademoiselle Daniela Rosca, XI-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (26 mars 2011) 
 
 
 
 
 
Le papillon multicolore s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Plusieurs élèves de Cluj-Napoca remportèrent le Grand Prix Excellence !  
 
UN PAPILLON (Bleu et jeune), sort du coffre en récitant un poème 
« Je ne le trouve pas dans l’argent 
Je ne l’entends pas dans la chanson 
Il est gratuit mais pourtant  
Obtenu difficilement  
 
C’est la clé de la vie accomplie 
Il apparaît en toi comme un éclat 
On le voit clairement dans tes yeux 
C’est le bonheur. » 
Poème N°182 (Bonheur) de Mademoiselle Nicole Szabo, X-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
 
 
 
Le papillon Bleu et jaune s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
FIN DE LA SCENE 4 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 5 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Ainsi que de nombreux élèves de mon école.  
 
UN PAPILLON (Rouge et blanc), sort du coffre en récitant un poème 
« Deux coins approfondis 
Et liés en demi-cercle 
Je suis un sourire qui transmet 
La joie dans l’âme. 
 
Deux yeux souriants, 
Lumineux, sans larme 
Ils sont rien que la joie 
Libérée de tristesses. »  
Poème N°183 (Je suis un sourire) de Mademoiselle Eliza Posteuca, X-ieme A – professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
 
 
 
 
Le papillon rouge et blanc s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Quel printemps, ce printemps-là !  
 
 
UN PAPILLON (vert et jaune), sort du coffre en récitant un poème 
« Bonjour, mes amis! 
Venez donc écouter 
La merveilleuse poésie 
De la joie, maintenant. 
 
Soyez heureux, tout le temps 
En bien ou en mal 
Ayez le cœur gai 
Soyez joyeux tout le temps! » 
Poème N°184 (Soyez joyeux tout le temps!) de Mademoiselle Lorena Opris, X-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
 
 
 
Le papillon vert et jaune s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile… 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
La joie a inondé notre école !  
 
UN PAPILLON (noir et jaune), sort du coffre en récitant un poème 
« La joie de vivre, la joie de chanter 
Pensez aux nouveaux rêves  
Et aux jolis souvenirs de l’enfance. 
La muse qui attend patiemment l’artiste 
Pour créer  
Toutes ces choses qu’on cherche beaucoup 
Dans notre vie 
Sont ici.  
 
La puissance de la volonté est le secret de la vie 
Quand on trouve que le bonheur 
Est une merveille qu’on cherche partout 
Vivre la joie est un cadeau 
Qu’on peut faire à soi-même et pour cela 
Soyons joyeux! » 
Poème N°187 (La joie de vivre, la joie de chanter) de Mademoiselle Cornelia Moldovan, X-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
 
 
 
 
Le papillon noir et jaune s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile… 
 
 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Nous avons été gâtés par la vie !  
 
UN PAPILLON (Noir et blanc), sort du coffre en récitant un poème 
« Les violons sonnent. Oh, douces et claires notes… 
Les sourires vibrent et résonnent 
Les âmes flottent dans l’harmonie des sons. 
 
Les violons sonnent. Ils chantent le bonheur. 
Ses cordes vibrent dans chaque homme 
La joie nous accable. » 
Poème N°191 (Quand les violons sonnent) de Mademoiselle Cristina Lehaci, X-i eme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
 
 
 
Le papillon noir et blanc s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile… 
 
LARISA, le livre à la main 
Cela fait si longtemps ! 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
L’exposition de tes dessins avait enchanté toute l’école. 
 
UN PAPILLON (Noir blanc jaune), sort du coffre en récitant un poème 
« La musique apporte 
La joie dans mon âme 
L’air est plein  
De chants d’oiseaux. 
 
La joie est partout 
Si on la cherche 
Entre les chansons des enfants 
Et les cœurs des amis. » 
Poème N°193 (La joie est partout) de Mihai Eniu, X-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
 
 
 
 
Le papillon noir, blanc et jaune s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile… 
 
LARISA, le livre à la main 
Des images de ce temps-là reviennent peu à peu... 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
A la fin du Grand Prix Excellence, tu as reçu la plus haute distinction. Tu fus sacrée meilleure élève de la saison scolaire pour l’ensemble de tes réalisations qui firent le bonheur de Madame Maria.  
 
LARISA, le livre à la main 
Madame Maria ?  
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, le coffre grand ouvert dans ses mains 
Notre professeur de français ! Tu ne t’en souviens plus ? 
 
UN PAPILLON (Bleu jaune rouge), sort du coffre en récitant un poème 
« Roumanie, Roumanie 
Odes consacrées à toi 
Beaucoup sur toi ont écrit 
Alors j’essaie moi aussi. 
 
Avec tes montagnes si fières, 
Avec tes eaux si bleues, 
Avec la faune et la flore si propres 
Tu nous enchantes, tous ! » 
Poème N°197 (Je t’aime Roumanie) de Mademoiselle Daria Claudia Dardai, V-ieme A – professeur coordinatrice : Liliana Derevici (16.04.11) 
 
 
 
 
 
 
LARISA, le livre à la main 
Je me souviens d’elle, effectivement! C’est d’ailleurs elle qui me remit la bague le jour de mon sacre. 
 
Bianca « Poids-Plume » disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique… 
 
LARISA, le livre à la main 
La bague magique serait donc apparue dans ma vie à deux reprises entre 2011 et 2041. C’est incroyable ! Tu m’entends, Bianca ? C’est incroyable ! (Elle n’aperçoit plus Bianca) Mais où est-elle passée ? (Elle regarde à droite et à gauche) Zut alors ! Mademoiselle Poids-Plume a disparu sans laisser d’adresse. Et maintenant, je fais quoi ?  
 
Larisa fait tomber le livre qui s’ouvre sur place… 
 
LARISA, se courbe pour ramasser le livre d’où jaillit une douce lumière blanchâtre 
Tiens donc ? Un objet curieux a été placé dans ce livre !??  
 
La douce lumière blanchâtre envahit le visage de Larisa… 
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Apparaître et disparaître, tel est le pouvoir de cette bague ! »  
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre 
Incroyable ! La bague en cristal est apparue pour la troisième fois sous mes yeux ! Mademoiselle Bianca « Poids-Plume » y est sans doute pour quelque chose ?!  
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Au fond du livre des Mémoires j’ai été logée afin que tu me redécouvres! »  
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre 
C’est tout bonnement miraculeux ! Youpi !  
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Enfile-moi autour de ton doigt et formule immédiatement un vœu, baladine ! »  
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, se saisit de la bague et l’enfile autour du doigt 
Quelle joie de te retrouver, ma jolie bague ! Cette fois-ci, j’espère que tu ne disparaîtras pas aussi vite que tu es apparue. 
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Cette bague t’appartient officiellement et pour toujours depuis le 20 mai 2011, ma fille, date à laquelle tu es devenue membre à part entière du Club des Compagnons Balladins ! » 
 
 
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, contemple la bague qu’elle vient d’enfiler autour de son doigt 
2011, dis-tu ? Mais que racontes-tu ? Nous sommes en 2041 que je sache. 
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Avec elle, tu accompliras des merveilles dans un futur proche en compagnie de tes amis du Club dont tu seras la principale représentante. Ensemble, vous collaborerez à des projets ambitieux « pour le plus grand bonheur des enfants. » 
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, contemple la bague qu’elle vient d’enfiler autour de son doigt 
Je crois bien qu’il y a un malentendu !? 
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Les réponses t’apparaîtront en chemin ! »  
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, contemple la bague qu’elle vient d’enfiler autour de son doigt 
Que suis-je sensée savoir que je ne saurai pas, bague magique ? 
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Chaque mois, tu désigneras un élève de ta classe pour collaborer avec toi et Madame ton professeur. Cet élève devra être différent à chaque fois. Tu pourras lui « prêter » ta bague si tu le désires pendant quelques jours seulement afin qu’il puisse faire un vœu lui aussi. Ce porte-bonheur te protègera et te rappellera toujours qui tu es et quel est ta voie à suivre. Tu ne seras pas obligé de porter systématiquement la bague à ton doigt, tu pourras la ranger soigneusement dans une boite à bijoux. Tu pourras également la mettre en pendentif autour de ton cou. Comme il te plaira, ma fille ! Tu prendras bien soin de ta santé et de celle de ton entourage. Tu rendras tes amis joyeux dont tu apprécieras la compagnie. Cette bague guidera ton chemin. »  
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, contemple la bague qu’elle vient d’enfiler autour de son doigt 
Je ne comprends pas tout ce que tu me racontes, jolie bague, mais j’essaierai d’être à la hauteur de ma tâche afin de rendre heureux mon entourage. Leur bonheur sera aussi le mien.  
 
LA VOIX, sort du livre  
« A partir de maintenant, tu aspireras au bonheur et fera tout ce qui est en ton pouvoir pour atteindre tes objectifs scolaires. Jamais tu ne te décourageras et toujours tu prendras plaisir à agir pour ton bien et celui de ta famille et de tes amis. Tu deviendras une femme et tu te feras respecter en tant que telle. Jamais tu ne te plaindras et toujours tu feras face aux obstacles qui se dresseront devant toi.  
 
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, contemple la bague qu’elle vient d’enfiler autour de son doigt 
Compte sur moi pour me faire respecter par les garçons et pour prendre en main ma vie de la meilleure façon qui soit. 
 
LA VOIX, sort du livre  
Le secret du bonheur se trouve en toi, ma fille. Jamais tu ne te détourneras de ta Foi. Toujours tu garderas les pieds sur terre. Tu apprécieras les petites choses simples de la vie. Tu seras toujours gentille avec tes amis comme tu aimerais qu’ils le soient avec toi. Tu travailleras sérieusement pour atteindre concrètement tes objectifs professionnels. Tu n’auras pas d’ambitions démesurées. Tu apprécieras chaque instant. Avant de t’engager dans quoi que ce soit, tu te donneras un petit temps de réflexion afin de prendre la meilleure décision. Tu appendras la patience. Que le Seigneur te protège et soit toujours à tes cotés dans les bons moments comme dans les mauvais ! Et toujours, tu lui resteras fidèle ! » 
 
C’est alors que Larisa rajeunit de 30 ans…  
 
LARISA, sous les traits d’une jeune fille de 14 ans 
Tes désires sont des réalités, jolie bague ! (Puis elle prend une grande respiration) Voici mon vœu : je souhaiterais assister au Grand Prix Excellence du printemps des Compagnons Balladins dans la joie et le bonheur.  
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Que ton vœu soit exaucé, baladine ! »  
 
 
Larisa (sous les traits de la jeune fille de 14 ans) disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique… 
 
 
FIN DE LA SCENE 5 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 

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